Le Corps des gardiens de la Révolution islamique d’Iran (CGRI) a rendu hommage à Abou Obeida, porte-parole des Brigades Al-Qassam, dont la mort en martyr est « un signe évident de la victoire de la Résistance palestinienne et du désespoir opérationnel de l'armée israélienne ».
Dans un communiqué publié ce mercredi, le CGRI a présenté ses condoléances et ses félicitations à l’Oumma islamique, au peuple palestinien et aux familles des martyrs après l'annonce du décès d'Abu Obeida, tombé en martyr aux côtés de membres de sa famille et de quatre autres combattants de la Résistance.
Sa mort, attribuée à une frappe aérienne israélienne menée plus tôt cette année sur la ville de Gaza a été confirmé lundi par les Brigades Al-Qassam .
Ce martyre donne « une véritable image de la fermeté et de la prospérité de la Résistance » face à un « régime sioniste terroriste et infanticide », a estimé le CGRI.
« Sans aucun doute, la voie des martyrs demeure vivante », lit-on dans le communiqué. « L’écho de la Résistance islamique restera inextinguible jusqu’à la libération de la noble Qods. »
Le texte souligne le rôle d'Abu Obeida en tant que voix principale de la lutte palestinienne, et salue son « récit précis et transparent des victoires de la Résistance ».
« Sa rhétorique a poussé les organes de propagande sionistes au désespoir » dans leurs tentatives de censure et de déformation de la réalité de la Résistance palestinienne, peut-on lire dans le communiqué du CGRI, lequel présente cet assassinat comme « un signe de l'efficacité et de la fierté de la Résistance sur le champ de bataille », et « un échec de l'armée sioniste » face aux combattants.
« L’avenir appartient sans aucun doute à la Résistance », souligne le texte.
Le communiqué salue « l'intégration artistique du champ de bataille et du récit » et rend hommage aux « combattants de la guerre douce de la Résistance ».
Cette synergie alimente la croissance du « discours de la Résistance » dans le monde entier, en particulier parmi les populations d'Europe et des États-Unis.
Dans ses remarques finales le CGRI a réaffirmé son engagement indéfectible à poursuivre sur cette voie jusqu’à la « libération totale de la noble Qods et l’éviction du régime sioniste occupant et usurpateur de cette terre sacrée ».